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Malgache ou malagasy ?


Langue maternelle. L'utilisation du malgache recommandée.
Une vue des conférenciers hier à Ankatso

Pour une meilleure éducation, les universitaires optent pour la langue malgache. Toutefois, il faut une politique bien définie pour ne pas retomber dans l'échec.
Après une trentaine d'années du lancement de la politique de malgachisation, pour transmettre le savoir à l'école, le sujet demeure toujours d'actualité, même si les résultats laissent à désirer. En effet, l'atelier de deux jours intitulé « La Nation malgache : construction, déconstruction et reconstruction », organisé par le Centre de recherches et d’études sur les constructions identi­taires (Creci), a permis de remettre le projet sur la table, hier, à Ankatso. « L'emploi de la langue maternelle , à savoir le malgache, est scientifiquement et pédagogiquement nécessaire. Elle s'avère même incontournable. Sur le plan économique, elle présente également des avantages », a affirmé Fils Jeannot Ranaivoson. 
Type de langue
Seule­ment, la politique de malgachisation pour concrétiser ces objectifs durant la révolution socialiste, a été abandonnée, faute de politique bien ficelée. « La malgachisation s'est traduite en échec, faute de politique linguistique et culturelle bien définie », a précisé l'enseignant chercheur après une série d'interventions de l'assistance. Aussi, la langue malgache a-t-elle été utilisée en fonction des résultats attendus par les décideurs et les politiciens. Elle est également mal aimée. « Les lois et les décrets sont toujours rédigés en français. Il faut attendre le journal officiel pour avoir la version malgache. Alors que tous les politiciens emploient la langue malgache durant leurs propagandes politiques », ajoute Nasolo Valiavo Andria­mihaja, chroniqueur.
Mais les contraintes ne se limitent pas seulement à cette question d'affection. Le « type » de langue malgache à parler et écrire, suscite également des débats. « Il y a deux types de malgachisation. Le premier consiste à traduire la langue merina, malgache considérée officielle, aux langues régionales entre autres antandroy, sakalava, bara, betsimisaraka... etc. Il y a aussi la traduction de la langue étrangère en langue malgache officielle. Il faut ainsi trancher sur ce sujet », souligne Ranaivo Velomihanta, une autre conférencière.
Malgré les questions soulevées par l'utilité de la malgachisation, l'assistance et les conférenciers se sont accordés que la volonté politique joue un grand rôle pour réussir ce transfert de savoir, grâce à la langue maternelle. « Pourquoi la malgachisation de la Bible a-t-elle réussi C'est parce que l'Église avait mis des moyens financiers et linguistique ainsi qu'une bonne politiques pour le faire », a souligné un auditeur. « Le Quebec a su imposer sa langue dans l'éducation et transmission de savoir au Canada, grâce à des moyens et à son académie », conclut un autre membre de l'assistance.
Source: Vonjy Radasimalala
http://www.lexpressmada.com/langue-maternelle-madagascar/38934-l-utilisation-du-malgache-recommandee.html
30.11.2012
Note de référence: Toutes les données traitant de ce "problème d'usage" sont travaillées (depuis 10 ans, terrain effectif en 2010) et développées dans une recherche académique soumise aux droits d'auteur. Cette thèse confidentielle, intitulée "Socio-anthropologie d'un lieu de mémoire. La "Place du 13 Mai 1972" à Antananarivo-Madagasikara (Madagascar)", nov.2012, suscite de "grands débats" au sein de chercheurs français "experts de Madagascar".

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Témoignages sur le 13 Mai 1972

Témoignages sur le 13 Mai 1972: Des revendications purement estudiantines !

Le caractère cyclique de la crise politique aurait son origine le 13 Mai 1972, ayant conduit à la chute de Philibert Tsiranana.

Certains théories évoquaient que ce mouvement a eu des dessous politiques, mais ceux qui ont apporté leurs témoignages au Bon Accueil à Ambatonakanga, dans le cadre d’une action de l’association 13 Mai 1972 samedi dernier, ont affirmé comme en un seul homme : « nos revendications étaient purement estudiantines, il n’a jamais été question de politique. La question politique n’a surgi qu’après … ».

Des témoignages  des acteurs de Mai 1972, on peut retenir deux révélations. Parmi les 400 personnes environs arrêtées dans le campus U d’Ankatso comme Willy Oh Lala, le Pasteur Rabemanahaka, le Dr. Manan’Ignace Rakotomalala et le Père Rémi Ralibera, dans la nuit du 12 au 13 mai et déportés au bagne de Nosy Lava, Gersoma Ralambomahay fut aussi parmi la première vague des déportés libérés arrivés dans la capitale. Il a expliqué samedi dernier, qu’après  avoir été présenté à la population tananarivienne par le général Gilles Andriamahazo et par le Pasteur Daniel Ratefy (sur l’estrade devant les ruines de l’Hôtel de Ville) qu’ils (les étudiants) furent bien libérés, les étudiants ont été invités par le général Gilles Andriamahazo à se restaurer au « Le Glacier ». Au cours duquel ce général qui était aussi le gouverneur militaire d’Antananarivo s’exprimait aux étudiants : « Philibert Tsiranana a démissionné, qui d’entre vous va prendre le pouvoir ? ».

Abasourdi par la question et n’étant pas préparés à cette tournure, les étudiants – tous des jeunes -  ont décliné l’offre. Le général Andriamahazo s’en alla alors pour rencontrer le général Ramanantsoa, qui était son supérieur hiérarchique. A son retour au Glacier, selon toujours M. Ralambomahay, le général Andriamahazo révéla que le général Gabriel Ramanantsoa a accepté de prendre le pouvoir et que ce dernier est déjà en route pour rencontrer Philibert Tsiranana. C’est en effet un fait qui matérialisera que le mouvement de Mai 1972 n’a eu son caractère politique qu’après la tuerie du 13 Mai.

Alain Ramaroson, quant à lui, actuel président de la commission Sécurité et Défense du CST, a relaté leur périple dans le sud pour récupérer la dépouille de Modeste Randrianarisoa (tué le 03 mai 1972 à Ambalavao à la suite d’une confrontation avec les FRS). Alain Ramaroson, accompagné de quelques camarades, a ramené en trois jours à Antananarivo la dépouille (après l’avoir déterré) du défunt pour une autopsie à Befelatanana, afin de prouver que ce le jeune étudiant tué par les FRS. Et pour montrer leur engagement, Alain Ramaroson a révélé qu’ils ont accompli cette « mission » sans aide financière de qui que ce soit.

Co-organisateur de la rencontre du samedi dernier, le club doyens des journalistes (CJD) organise à partir de demain jusqu’à jeudi, une exposition à l’Hôtel de Ville et des conférences débats au Bon Accueil.

A noter que hier, les médias publics ont programmé d’émissions sur le 13 Mai. Lors de l’émission « Savaravina », le thème fut débattu entre Me Willy Razafinjatovo (un des acteurs du mai 1972) et Benja Urbain Andriantsizehena (un des acteurs du mouvement 2009 sur la Place du 13 Mai) Tandis que sur la TvM a diffusé hier soir un « rappel historique du 13 mai 72 », une émission réalisée par Robert Andriantsoa.

Lundi, 14 Mai 2012.

L. T.

SOURCE : http://www.lagazette-dgi.com/index.php?option=com_content&view=article&id=22070:temoignages-sur-13-mai-1972-des-revendications-purement-estudiantines-&catid=41:politique&Itemid=55

Mai72: Edition spéciale de la ROI.

13 mai 1972 – 13 mai 2012: Une édition spéciale de la ROI.

« La place du 13 mai révèle une importance particulière. A partir de 1972, c’est la place où les régimes se défont et se font ».

C’est pour remémorer cet évènement marquant l’histoire de Madagascar que la Revue de l’Océan Indien (ROI) a imprimé une édition hors série. Vendredi dernier après-midi, pour présenter cette édition hors série, Hery Ranaivosoa (DG de ROI) et Noro Razafimandimby (DG adjoint et Directeur de publication) ont convié des personnalités politiques à son siège à Antsakaviro.

Le magazine ROI à travers cette édition hors série, a apporté sa contribution en rappelant l’histoire afin d’en tirer une leçon, pour le présent et pour l’avenir. La ROI ne s’est pas seulement contentée de faire un tour des personnalités ayant vécu le 13-Mai 1972, elle s’est aussi étendue sur la période transitoire de 1972 à 1975 du transfert de pouvoir de Philibert Tsiranana au général Gabriel Ramanantsoa à l’élection du capitaine de frégate Didier Ratsiraka à la tête du Conseil suprême de la Révolution (CSR) en passant par la mort tragique du colonel Richard Ratsimandrava (ayant obtenu des mains du général Ramanantsoa les pleins pouvoirs).

A la Une de cette édition hors série, la photo historique de l’Hôtel de Ville après l’incendie, tandis que dans la double Une, à gauche une photo de son inauguration en mai 1936, au milieu, sa photo actuelle, 40 ans après. Cette édition comporte en tout 68 pages et coûte 15.000 Ar l’exemplaire.

Lundi, 14 Mai 2012.

L. T.

SOURCE: http://www.lagazette-dgi.com/index.php?option=com_content&view=article&id=22071:13-mai-1972-13-mai-2012-une-edition-speciale-de-la-roi&catid=41:politique&Itemid=55


40ème Anniversaire du 13 mai 1972.

13 mai 1972 - 13 mai 2012 : Des témoignages.

A l’occasion du 40e anniversaire du 13 mai 72, le club des journalistes doyens et d’autres personnalités ont tenu une conférence de presse, avant-hier, au « restaurant Bon accueil », à Ambatonakanga. Ce fut une occasion pour Alain Ramaroson et d’autres personnes d’apporter leurs témoignages. A eux de retracer les événements qui ont marqué cette date mais qui ont aussi donné le nom à cette place qui est devenue historique. Sur ce point, le membre du CST de déplorer que l’on ait mis une borne-fontaine à ce lieu. « Chez nous, on a l’impression que l’on voudrait faire abstraction de l’histoire. Pourtant, en France, par exemple, la Place de la Bastille existe toujours bel et bien là ». Quant à Willy Razafinjatovo, dit Olala, de marteler que s’il arrive un jour au pouvoir, il mettra une stèle à cette place. Et lui de souligner que « c’est une place de la liberté, je peux m’exprimer d’une façon ou d’une autre ».

Lundi, 14 Mai 2012.

Dominique R.

SOURCE: http://www.midi-madagasikara.mg/index.php/component/content/article/3-politique/3633-13-mai-1972-13-mai-2012--des-temoignages

Déclaration de soutien du CJD

CJD

CLUB DES JOURNALISTES DOYENS


Suite à la garde de vue de deux journalistes de la Radio Free Fm , les membres du CJD, réunis à Ambatonakanga, ce 03 mai 2012, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, publie la déclaration de soutien suivante :

  •  Le CJD déplore la détention de journalistes, à notre époque, même s’i s’agit d’une garde à vue pour une période limitée ;

  •  Le CJD dénonce toute forme d’intimidation dans cette affaire ;

  •  Le CJD lance un vibrant appel à toutes les associations de journalistes de toute l’île pour qu’elles apportent leur soutien à nos deux confrères de Free Fm concernés par cette affaire ;

  • Enfin, le CJD fait remarquer que tous les journalistes ne sont pas obligés d’avoir les mêmes convictions car chacun a sa propre ligne éditoriale. Mais il lance un vibrant appel à tous les confrères pour qu’ils veillent au respect du caractère sacré de la profession de journaliste.


Fait à Antananarivo, le 3 mai 2012.

Le Président du CJD 
RAKOTONDRASOAVA Georges

SOURCE:   http://www.madagascar-tribune.com/Club-des-journalistes-doyens,17414.html

Site en construction

Ce site dédié à Madagasikara Tany Masina exclusivement en accueillant deux regards sur le monde malagasy:

- prioritairement les activités du CJD (Club des Journalistes Doyens) et/ou FIZOMA,

- le projet "Tanimasina" qui est resté, depuis la construction de ce site, en "veille" en attente des nouveautés du CRIC. 

 

Ce site TANY MASINA est encore en cours de construction. Les rubriques seront alimentées le plus rapidement possible, alors le webmaster vous demande de patienter un petit peu Clin d'œil.

 

Vos commentaires constructifs et vos encouragements sont les bienvenus.

 

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